21 : c’est le nombre de départements français privés de soins palliatifs. Et pendant ce temps, le gouvernement prépare une loi pour faciliter l’“aide à mourir” des personnes âgées, malades ou handicapées. Avant de légaliser la mort, ne devrait-on pas garantir une vie digne ? Accès aux soins, lutte contre la pauvreté, inclusion : ce que beaucoup demandent, c’est de l’aide à vivre. Dans une société qui maltraite les plus fragiles, ce choix soi-disant libre ressemble dangereusement à une injonction. Et si cette loi, loin d’être un progrès, révélait surtout les pires biais validistes de notre société ?