Seulement 3 à 5 % des actes violents sont commis par des personnes avec des troubles psy, mais ce sont elles qu’on montre du doigt. En politique, pathologiser ses opposant·es permet d’éviter le débat. Trump qualifie ses adversaires de “malades” et “fous”, pour mieux justifier la répression. Ce discours psychophobe s’ancre dans une longue histoire de stigmatisation et de violences. Le handicap devient un outil de disqualification, voire de légitimation de l’usage de la force. Un petit rappel que tout est politique, à commencer par les mots que nous utilisons.