En 2024 encore, exister en ligne quand on est une femme, c’est risquer l’humiliation, la haine, les menaces. Derrière chaque commentaire, une tentative de réduire au silence. Derrière chaque “raid”, un signal que la parole féminine dérange. Le cyber harcèlement n’est pas virtuel, c’est une violence systémique qui touche encore plus celles qui cumulent les discriminations. Et on ne devrait jamais avoir à choisir entre s’exprimer et se préserver.